EDAD : Genèse Siyarenne
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EDAD : Genèse Siyarenne
Une légende Siyarenne raconte que le Père Terre et la Mère Océan se sont rencontrés à l'aube des temps, quand le jeune Soleil les a sortit l'un et l'autre de leur léthargie profonde, et que de leur union sont nées toutes les formes de vies. Chacun de leurs enfants pouvaient respirer soit par l'air, soit par l'eau, mais cela n'avait guère d'importance car la Terre et la Mer étaient mêlées. Mais la Mer était trop changeante, et la Terre trop irascible. Un conflit les opposa, une violente dispute, si brutal qu'il fit trembler le monde entier. A son issue, le Père Terre et la Mère Océan se séparèrent, emportant chacun ses protégés.
Parmi leurs enfants, il y avait les hommes, qui respiraient par l'air, mais pensaient beaucoup. Certains pensèrent que la Mère Océan avait raison, que leur liberté était la chose la plus importante à leurs yeux et qu'il ne fallait pas s'attacher. Ils décidèrent malgré leurs poumons adaptés à l'air, de vivre, comme le dauphin, sur les eaux, d'aller au gré de leurs désirs et de ne jamais, jamais rien regretter.
D'autre donnèrent raison au Père Terre, considérant qu'on ne pouvait pas vivre avec un perpétuel élément changeant, que la stabilité et la durabilité étaient les premières conditions pour construire quoi que se soit. Ils s'installèrent donc sur les sols de la Terre, dans une région devenue le désert de Siyar.
La Terre, lui, ne pouvait oublier. Il se souvenait de l'époque où l'union avec sa rivale l'Océan faisait d'eux un couple capable de tout réaliser, et du monde, un pays d'abondance. Mais à présent, plus rien ne poussait sur les sols de Siyar. Alors, nostalgique, il demanda au vent de transporter son sable, de le faire se mouvoir par vague, pour faire du désert un endroit aussi mouvant que les flots de la dame Océan.
Les siyarens se dirent alors que leur situation serait insensée si un jour ils oubliaient leur passé. Ensembles, ils décidèrent de toujours se rappeler, de ne jamais rien oublier.
Parmi leurs enfants, il y avait les hommes, qui respiraient par l'air, mais pensaient beaucoup. Certains pensèrent que la Mère Océan avait raison, que leur liberté était la chose la plus importante à leurs yeux et qu'il ne fallait pas s'attacher. Ils décidèrent malgré leurs poumons adaptés à l'air, de vivre, comme le dauphin, sur les eaux, d'aller au gré de leurs désirs et de ne jamais, jamais rien regretter.
D'autre donnèrent raison au Père Terre, considérant qu'on ne pouvait pas vivre avec un perpétuel élément changeant, que la stabilité et la durabilité étaient les premières conditions pour construire quoi que se soit. Ils s'installèrent donc sur les sols de la Terre, dans une région devenue le désert de Siyar.
La Terre, lui, ne pouvait oublier. Il se souvenait de l'époque où l'union avec sa rivale l'Océan faisait d'eux un couple capable de tout réaliser, et du monde, un pays d'abondance. Mais à présent, plus rien ne poussait sur les sols de Siyar. Alors, nostalgique, il demanda au vent de transporter son sable, de le faire se mouvoir par vague, pour faire du désert un endroit aussi mouvant que les flots de la dame Océan.
Les siyarens se dirent alors que leur situation serait insensée si un jour ils oubliaient leur passé. Ensembles, ils décidèrent de toujours se rappeler, de ne jamais rien oublier.
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