Linguistique

Quel avenir pour les langues ?

Ce sujet m'a été inspiré par la lecture de cet article : http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_linguistique_de_l%27Union_Europ%C3%A9enne

Il conviendra ici de parler de l'évolution des langues, ainsi que des décisions et des politiques qui s'y rattachent.

Allons-nous vers une langue unique ?
Vers un conglomérat de langues ?
Va-t-on choisir une langue de communication et préserver les langues locales ?
Quelle est la place des langues construites dans tout cela ?

Vers un conglomérat de langues ?

Qu'appelles-tu "conglomérat de langues" ?

Va-t-on choisir une langue de communication et préserver les langues locales ?

Le problème se pose du choix de cette langue de communication ... Aucune ne paraît valable.

Quelle est la place des langues construites dans tout cela ?

Je dirais qu'elles n'ont aucune place car elles ne satisfont personne et s'il devait y avoir un choix démocratique, cette solution ne serait jamais retenue.

Qu'appelles-tu "conglomérat de langues" ?

Et bien, il y a deux façons de voir ça :

L'oligarchie linguistique : certaines langues sont choisies comme langues mondiales, et chaque citoyen doit en apprendre deux ou trois... disons, l'anglais, le français, l'espagnol, le portugais, l'allemand, le russe, l'arabe, le chinois et le japonnais.
En Europe, les conventions prévoient que chaque citoyen européen apprenne deux autre langues européennes que sa langue maternelle (d'où notre LV1 et LV2), et s'il devait y avoir oligarchie linguistique, le choix se porterait vraisemblablement sur l'anglais, le français et l'allemand.
Cela paraît injuste, mais dans l'idée, il s'agit de poser un partenariat pour éviter que l'anglais ne devienne la seule internationale.

Les zones linguistiques : l'idée serait d'affirmer les foyers principaux et non les langues principales, et de rendre les langues de ce foyer intercompréhensibles avec le temps. Par exemple, le français, l'espagnol et l'italien deviendraient intercompréhensibles. L'inconvénient est évidemment les éhcanges et les partenariats dépassent les foyers linguistiques, et que les foyers minoritaires se verraient hors-jeu (comme le finno-hougrien).

Le problème se pose du choix de cette langue de communication ... Aucune ne paraît valable.

L'espéranto est le meilleur candidat, car il est relativement neutre (à part le fait que le vocabulaire de base est pioché dans les langues latines), et facile à apprendre. De plus les associations d'espéranto travaillent déjà avec l'Onu et l'espéranto est déjà bien implanté.
C'est certes une conlang, mais depuis le début elle est restée proche des langues naturelles, et elle a évolué en tant que langue vivant depuis qu'elle existe (plus d'un siècle).

Bon alors pour le conglomérat de langues j'y suis opposé dans ses deux aspects car il va à l'encontre de la diversité culturelle dans le monde. Les intérêts économiques seront toujours secondaires à mes yeux par rapport aux intérêts culturels.

Qui t'a parlé des intérêts économiques ?
Hé, ce serait pas mal que tu lises ce que j'écris et pas ce que tu voudrais que j'écrive. ^^

Ensuite, la tendance actuellement est à la domination de l'anglais. L'anglais étant bien installé, un citoyen aura intérêt à apprendre l'anglais, et donc tous vont apprendre l'anglais, et l'anglais va atteindre la position dominante.
C'est pour éviter cela que des alternatives ont été développées.

Dire que tu n'aimes pas, c'est mignon, mais aurais-tu une solution ?

De plus, tu n'as pas commenté les autres possibilités.